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eric zemmour - Page 52

  • Les snipers de la semaine (14)

     

     

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    Au sommaire cette semaine :

     

    - Philippe Bilger, sur son blog Justice au singulier, lâche une petite rafale sur Eva Joly ;

    Du Joly !

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    - Eric Zemmour, sur RTL, dézingue Luc Chatel, qui veut faire apprendre l'anglais aux enfants dès trois ans au nom de l'adaptation à la mondialisation...

    Bienvenue dans le monde enchanté de Luc Chatel

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  • L'Etat et le cas Céline...

    Le point de vue d'Eric Zemmour sur la polémique autour de Céline dans sa chronique matinale du 24 janvier 2011 sur RTL...

     


    Eric Zemmour : L'Etat et le cas Céline
    envoyé par rtl-fr. - L'info video en direct.

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  • J'ai deux Zemmour...

    Nous reproduisons ici un article de Jérôme Leroy, écrivain et auteur de plusieurs excellents polars d'anticipation, publié sur Causeur, à propos des poursuites engagées à l'encontre d'Eric Zemmour.

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    J'ai deux Zemmour

    Le moyen le plus simple pour perdre des amis, ou faire le tri, est assez simple. Il suffit de dire ce que l’on pense vraiment sur certains sujets comme, au hasard, l’islam, le vin naturel, la délinquance, le conflit israélo-palestinien, le retour de la mode des gros sacs chez les filles ou le procès fait à Eric Zemmour. J’ai donc décidé d’en avoir beaucoup moins, d’amis, en disant que je trouve absolument scandaleux qu’Eric Zemmour soit poursuivi devant les tribunaux. Je sais très bien ce qui va se passer mais c’est plus fort que moi.

    À gauche, on va me soupçonner (on est souvent suspicieux à gauche). On va dire qu’au fond, j’ai toujours été de droite et qu’il n’y a qu’à faire un tour dans ma bibliothèque pour le savoir. Ça passe son temps à lire Bloy et Bernanos, Drieu et Nimier et ça vient se prétendre communiste.
    À droite, on va ricaner (on est souvent ricaneur à droite). On va dire que je veux faire mon malin, mon anticonformiste mais au fond, que je suis toujours pour l’appropriation collective des moyens de production et que si ça se trouve, je pense que le bilan des pays de l’Est est globalement positif. Sans compter que l’on m’a vu soutenir Julien Coupat et que je passe son temps à dire du bien des étudiants anglais et des anarchistes grecs.
    En fait, j’ai envie de défendre Eric Zemmour malgré Eric Zemmour.

    Je m’explique. Eric Zemmour est poursuivi parce qu’il a fait du Eric Zemmour. Ça nous guette tous. Quand l’homme politique, le polémiste, le poète, l’écrivain, le journaliste sont trop sollicités, ils s’auto-pastichent, se caricaturent et finissent toujours par se ridiculiser ou par dire une bêtise. Paul Verlaine, qui avait compris ce danger, avait décidé de le prévenir et avait lui-même écrit un poème intitulé « Dans le genre de Paul Verlaine », histoire de montrer qu’il était conscient de ses tics.
    Eric Zemmour aurait dû faire du Eric Zemmour en privé et pas chez Ardisson dont on sait qu’il a une vieille pratique de l’interview conçue comme une chasse à l’homme sauf chez ceux qui font l’unanimité médiatique du moment. Eric Zemmour a fait du Eric Zemmour à cause de nous tous, aussi, nous ses auditeurs, ses lecteurs, ses spectateurs qui le détestons, l’aimons et parfois les deux à la fois.

    Par exemple, Zemmour a fait du Zemmour pour être encore plus aimé par une droite populaire et dure. Résultat, on finit par être aimé par le député tourquennois Christian Vanneste pour qui Marine Le Pen est une gauchiste, les homosexuels des sous-hommes et la France une nation chrétienne, forcément chrétienne, une nation qui fait n’importe quoi depuis, mettons, 1789. Quand j’ai appris que Christian Vanneste soutenait Eric Zemmour, je me suis dit que même si je n’étais pas toujours d’accord avec lui, il ne méritait pas ça, Zemmour. Et j’ai tout de suite pensé, allez savoir pourquoi, au titre du film qui a raconté le procès contre Charlie Hebdo au moment des caricatures de Mahomet.
    Mais Zemmour a aussi fait du Zemmour pour être encore plus détesté. Etre détesté est un grand plaisir narcissique, ce que ne savent pas les gens qui vous détestent car s’ils le savaient, ils cesseraient de vous détester pour ne pas vous faire plaisir. Le champion de la détestation zemmourienne, je crois, c’est Claude Askolovitch. Pour Claude Askolovitch, quand on dit le mot France, on est déjà fasciste. Et quand on dit le mot France et qu’on est de gauche, on finit par devenir fasciste un jour ou l’autre. Le syllogisme de la mort.

    La preuve, nous dit Askolovitch, Chevènement soutient Zemmour. Tiens, encore une bonne raison de soutenir Zemmour, ça, pour moi. Chevènement a beau avoir un peu oublié le volet antilibéral de son souverainisme, c’est tout de même en participant à sa campagne de 2002 qu’il m’est arrivé deux choses bénéfiques : ma rencontre avec Elisabeth Levy et la possibilité de penser enfin à peu près clairement l’articulation entre nation et progrès social, quand règne partout la mondialisation.
    Tenez, je pense que Zemmour, au bout du compte, n’est pas attaqué pour ce que l’on dit dans les gazettes mais parce qu’il critique la mondialisation et l’Union Européenne de façon tout aussi virulente qu’un altermondialiste dans un séminaire sur le commerce équitable à Porto Alegre. Et que l’on n’est pas habitué à ce que ce genre d’attaque vienne de ce côté là. Ou alors qu’on lui en veut, dans une société de l’indifférenciation sexuelle programmée, pour avoir rappelé, un peu brutalement, que le transgenre n’était pas forcément l’horizon indépassable des rapports homme/femme.

    On sait très bien, depuis l’Antiquité, que les porteurs de mauvaises nouvelles paient pour la mauvaise nouvelle. On fait semblant, quand on les traduit devant les tribunaux, de leur en vouloir pour une chose, par exemple l’immoralité pour Flaubert ou l’antisémitisme pour Céline. Alors que c’est en fait pour l’angle de vue inédit (on appelle parfois aussi cela le style) apportés sur nos manques et nos lâchetés qu’ils sont cloués aux gémonies et voués au pilori, à moins que ce ne soit le contraire.
    Pourquoi est-il poursuivi, d’ailleurs, Zemmour ? Parce qu’il a dit que la plupart des trafiquants en prison étaient noirs et arabes. Et alors, pour avoir fait quelques ateliers d’écriture en milieu carcéral, comme on dit, même pour moi, c’est évident. Il aurait même pu ajouter qu’on trouve aussi des Gitans, souvent spécialisés dans le braquage.
    J’ai mon idée, de gauche, sur le pourquoi de cette surreprésentation. Ce n’est pas celle de Zemmour. Enfin, je ne crois pas.
    Mais a-t-il dit pour autant, un seul instant, qu’ils étaient là en raison de prédispositions génétiques ou pour des raisons de formule sanguine ? Il ne me semble pas. S’il l’avait dit, cela aurait été, effectivement, raciste. Là, il a juste oublié de terminer sa phrase, ce qu’il fait si bien quand il écrit Petit frère, qui n’est pas aussi bon sur le même sujet que Ils sont votre épouvante de Thierry Jonquet, mais qui n’est pas mal tout de même. Il pense que c’est dû à la mondialisation qui a fait perdre le sentiment d’appartenance à une même nation qu’il définit à la Renan comme un plébiscite renouvelé chaque jour. Jusque-là, je serais plutôt du même avis.
    Pour le reste, savoir pourquoi il y a des gens dans les quartiers qui ne participent plus au plébiscite (mais est-ce que les patrons délocaliseurs et les exilés fiscaux y participent encore, eux ?), on a le droit d’apporter la réponse que l’on veut.

    Zemmour estime que l’islam y est pour beaucoup. D’autres pensent que c’est un facteur parmi d’autres, et plutôt marginal. J’en fais partie.
    Le principal est de pouvoir en discuter. Jusqu’au bout.
    Quitte à s’engueuler gravement. Mais loin des prétoires. Très loin. Sinon, la France va finir par ressembler à une série judiciaire américaine. Et elle a beau être esquintée, fébrile, angoissée, elle mérite mieux que ça, je trouve, la France.

    Jérôme Leroy (Causeur, 18 janvier 2011)

     

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  • La France...

    Le numéro de décembre 2010 de la revue Le spectacle du monde est en kiosque. 

    Le dossier est consacré à la France avec une collection de textes que des auteurs classiques ou contemporains ont consacré à notre pays.

    Hors dossier, on pourra aussi lire une excellente analyse de la nouvelle politique ottomane de la turquie,  un bel article de François Bousquet consacré à Pierre Gripari ainsi qu'un entretien avec Pierre Manent, et on retrouvera les chroniques habituelles de Patrice de Plunkett et d'Eric Zemmour.

     

    Spectale du monde 201012.png

     

    Au sommaire :
    Actualité

    Images et évènements du mois
    Nous y voilà, le bloc-notes de Patrice de Plunkett

    Deux France et un attentat, la chronique d’Eric Zemmour
    « Chap », le dandysme contre la mondialisation, la chronique de Bertrand de Saint Vincent
    Turquie, le retour des Ottomans, par Annaëlle Sloane
    Entretien avec Pierre Manent : « Je suis très surpris de la léthargie des Européens », propos recueillis par François-Laurent Balssa

    Dossier : Ils ont tant aimé la France

    Les ancres dans le ciel, par Raymond Bourgine
    En regardant vers le païs de France…, par Charles d’Orléans
    France, mère des arts, des armes et des lois, par Joachim du Bellay
    Maturité de la langue, maturité de la nation, par Antoine de Rivarol
    Prise de la Bastille, par François René de Chateaubriand
    Après Napoléon, par Alfred de Musset
    A la France, par Victor Hugo
    Quand les rêves passent , par Auguste de Villiers de l’Isle-Adam
    Qu’est-ce qu’une nation ?, par Ernest Renan
    Les fées de France, par Alphonse Daudet
    Schisme ou révolution ? , par Jean Jaurès
    La France, les barbares, les héros et les saints , par Charles Péguy
    Un morceau du pays, par Pierre Drieu la Rochelle
    « Serrer les dents », par Georges Bernanos
    Le Conscrit des cent villages, par Louis Aragon
    Grandeur de la France, petitesse de l’amour , par Sacha Guitry
    Heurs et malheurs de l’unité, par Charles de Gaulle
    La France charnelle, par François Mitterrand
    Dédoublement de personnalité, par Jean Cau
    La première martyre de la France, par André Malraux
    Le génocide vendéen, matrice du totalitarisme, par Alexandre Soljenitsyne
    Eloge de la province, par Denis Tillinac
    Héroïsme ordinaire, par Frédéric Beigbeder

    Culture

    Pierre Gripari, un Martien si fraternel, par François Bousquet
    Eddy Mitchell, l’élégance du rocker, par Pierre-Alexandre Bouclay
    Brook, Chéreau, les lauriers sont fanés, par Jacques Nerson
    Guide livres, par la rédaction
    Guide cinéma, par la rédaction

    Art

    Néoclassicisme, l’Antique réinvité, par Henri Soldani
    Guide expositions, par Marie-Laure Castelnau
    L’Adoration des Mages, de Botticelli, aux portes de l’éternité, par Noëlle Joly
    L’art en folie, nouvelles valeurs, par Noëlle Joly et Laure Colineau
    Ventes-galeries, par Noëlle Joly et Laure Colineau

    Art de vivre

    Stockholm, le Lutetia, la rose

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  • Une bonne question...

    Nous reproduisons ici la chronique "télévision" de Franck Nouchi, publiée dans le Monde du 10 décembre 2010. L'auteur y pose honnêtement une bonne question...

     

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    Télé-empathie

    Le 6 novembre, sur le plateau d'"On n'est pas couché", Eric Zemmour s'interrogeait sur le "cas" Marine Le Pen : "Le problème aujourd'hui c'est que Marine Le Pen n'est pas antisémite, qu'elle ne fait pas de vanne à deux balles sur la seconde guerre mondiale, que sur la mondialisation, elle dit des choses pas très différentes de la gauche de la gauche. Et donc ça pose un vrai problème parce qu'elle est moins diabolisable que son père." "Pour l'instant, l'interrompit Laurent Ruquier, on a, j'ai choisi de ne pas recevoir Marine Le Pen. Et vous, Michel Drucker, vous la recevriez ?""Non, répondit l'animateur de "Vivement dimanche" présent, lui aussi, sur le plateau. Je n'ai pas reçu le père. La question ne se pose pas. Ce n'est pas d'actualité. On ne m'a rien demandé.""La question va se poser, Michel", prédit Eric Zemmour.

    Un mois plus tard, sur Radio Classique, Marine Le Pen expliquait que ces propos sont un "véritable scandale". "Il (Michel Drucker), ajoutait-elle, se permet d'exclure de son émission le représentant, ou la représentante d'ailleurs, de millions d'électeurs (...). M. Drucker, comme l'ensemble des autres journalistes qui travaillent sur le service public, ont un devoir."

    Sur son blog, notre confrère de L'Express, Renaud Revel, a pris la défense de Michel Drucker. "Il faut, écrit-il, faire preuve d'un bien grand cynisme et feindre de méconnaître le destin pour le moins bouleversant des Drucker, pour réagir de la sorte." Rappelant ce qu'écrit l'animateur sur son père juif, persécuté par les nazis pendant la guerre, dans Rappelle-moi (éditions Robert Laffont), Revel ajoute : "On peut aisément pardonner à Michel Drucker de ne pas vouloir donner suite à la demande d'une responsable politique de premier plan, à la droite de la droite, qui n'a jamais cru bon contester, même du bout des lèvres, les propos infâmes d'un père, Jean-Marie Le Pen, sur la Shoah."

    Sur le site Causeur, Elisabeth Lévy défend un point de vue différent : "Drucker et Ruquier n'aiment pas Marine Le Pen, c'est leur droit. Mais je ne savais pas que les invités de leurs émissions étaient choisis en fonction du goût des animateurs. On fait du divertissement, on invite qui on veut, disent-ils. Ben voyons ! Sauf que, nous divertissant avec des politiques, ils participent au débat public et doivent en respecter les règles."

    A partir du moment où Michel Drucker reconnaît lui-même qu'il ne veut pas rendre Marine Le Pen "sympathique" en l'invitant, toute la question est de savoir s'il est légitime d'inviter des personnalités politiques dans des émissions de pur divertissement qui, de fait, sont devenues de véritables lieux de promotion d'image. Si l'on pense que oui, alors se pose la question de savoir à qui il revient de lancer les invitations pour participer à de telles émissions de "télé-empathie". Comme disait Zemmour, ces questions vont se poser. Elles se posent déjà.

    Franck Nouchi (Le Monde, 10 décembre 2010)

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  • De la mélancolie française...

    A l'occasion de la sortie au Livre de poche de Mélancolie française d'Eric Zemmour, nous reproduisons la présentation qu'avait fait Alain de Benoist de son auteur pour l'hebdomadaire jeune-conservateur allemand Junge Freiheit en avril dernier.

     

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    Le phénomène Zemmour

    En dépit du « politiquement correct », il y a encore beaucoup d’anticonformistes en France, mais le seul anticonformiste que connaissent tous les Français, c’est Eric Zemmour. Peu connu il y a encore quelques années, il a aujourd’hui acquis une visibilité et donc une audience considérables depuis qu’il participe régulièrement à des émissions de télévision très populaires, comme « On n’est pas couché », de Laurent Ruquier. On l’entend maintenant aussi tous les matins sur la chaîne de radio RTL, commentant l’actualité du jour dans une émission intitulée « Z comme Zemmour ».

     

    Zemmour est un esprit libre. A la télévision, il tient tête aux fausses gloires et aux imposteurs – les échanges se terminant le plus souvent en affrontements. Et surtout, il aborde les sujets brûlants, ce qui suscite des polémiques et lui vaut des menaces. Le 6 mars dernier, par exemple, il déclare que « les Français issus de l’immigration sont plus contrôlés par la police parce que la plupart des trafiquants sont noirs ou arabes ». C’est aussitôt un tollé. Plusieurs plaintes sont lancées contre lui et Le Figaro, qui l’emploie comme chroniqueur depuis 1995, envisage même de le licencier. Dans la presse, on lui fait aussitôt dire que « tous les Noirs et Arabes sont des trafiquants », ce qu’il n’a évidemment jamais dit. Il a seulement dit la vérité : si la grande majorité des immigrés ne sont pas des délinquants, la majorité des délinquants (de 70 à 80 %) sont d’origine immigrée.

     

    Eric Zemmour est né en 1958 dans la banlieue parisienne, dans une famille juive originaire d’Algérie (son nom signifie « olivier » en berbère). Ses premiers livres étaient consacrés à Edouard Balladur et Jacques Chirac, mais l’ouvrage qui l’a fait connaître est Le premier sexe (2006), dans lequel il dénonçait l’indistinction des sexes et la féminisation de la société, suivi en 2008 d’un roman intitulé Petit frère, dans lequel il s’en prenait au communautarisme et à l’« angélisme antiraciste ». Tout récemment, il a aussi publié Mélancolie française, un essai qui réinterprète toute l’histoire de France comme celle d’un long déclin, mais exalte la notion d’Empire. La France, dit Zemmour, ne s’est jamais remise de Waterloo !

     

    Gaulliste et « bonapartiste », résolument anti-libéral sur le plan économique, conservateur sur le plan sociétal, il se déclare hostile à l’idéologie des droits de l’homme et, comme Alain Finkielkraut, estime que l’antiracisme a aujourd’hui pris le relais de l’intolérance communiste : « A la sacralisation des races de la période nazie a succédé la négation des races. C’est aussi ridicule dans les deux cas ». Concernant l’immigration, qu’il compare à un « tsunami démographique », il est favorable à l’assimilation, qu’il juge toutefois « névrotique ». Notant qu’il ne s’exprime jamais sur Israël, certains de ses adversaires le présentent comme le porte-parole de cette fraction de la communauté juive qui estime que l’antiracisme conduit à l’antisionisme. Il y a en tout cas désormais un phénomène Zemmour !

     

    Alain de Benoist

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